Watch_Dogs : Chicago's Psycho

02/08/2014: 

Ce matin je me réveille, la gorge nouée, le sang chaud, avec l'impression que ma VIE vient de prendre un virage à 180° alors que moi, je reste les yeux fixés sur le mur qui fonce droit sur moi...

Hier, j'avais un travail, une maison, une famille, la santé ... et puis il y a eu la crise, alors la société a donc décidé de se servir parmi le peuple et...

elle m'a tout pris, TOUT!

Alors aujourd'hui, je me reveille dans un conteneur qui me sert d'abris, au milieu des détritus et du desespoir ...

Avec une envie, un besoin, une mission, JE DOIS TUER!

            

4h30:

Je monte dans ma voiture, je me dirige vers les ghettos du Loop, à la recherche d'un clochard à abattre, qui se soucie d'eux? 

J'aurais bien commencé par des animaux ou des enfants, mais il n'y en a pas dans cette ville... A croire qu'elle est maudite.

Je me retrouve sous une bretelle d'autoroute, des junkies se traine mollement parmi les SDF et les cartons, l'odeur d'urine et de misère m'agresse l'estomac... 

J'hésite à en suivre un, un clandestin, de le trainer dans une rue sombre et de lui coller une balle dans le coeur 

            

Soudain, je prends peur, je suis en train de faire quoi? pourquoi je veux tuer ce mec, il m'a rien fait!!! je peux pas prendre la vie comme ça... Alors je rebrousse chemin et prend la décision de rentrer dans mon taudis pour me saouler la gueule jusqu'a ce que j'oublie mon nom...

C'est alors qu'en retournant fébrielement a ma voiture , que j'aperçois un type, couché sur un tas de carton... Je décide de m'approché, il semble isolé et endormis...

         

C'est le moment, je sors mon colt 1911 que je lui braque avec aisance sur la tempe  ( j'ai acquis cette faculté grâce aux jeux vidéos, ils sont si violent... )

et je lui tire une balle... pas un bruit, seulement le cliquetis du silencieux, j'en tire une 2 eme, une 3 eme...

Je me sens partir ailleurs, comme si qu'une puissance supérieure controlait mes gestes... Je rentre robotiquement dans ma voiture, dans un état second, j'allume le contact et je file rejoindre ma planque...

Pour la première fois depuis des mois, je dors comme un enfant.

-La Suite Demain-