Link est une feignasse malpolie et droguée...
Pour ceux qui dormaient dans le fond, qui n’ont jamais touché à un Zelda de leur vie (mais non voyons, je ne me moque pas…vous avez tous le droit de vivre dans une grotte),voici un léger débriefing du scénario de presque tous les opus:
Toi héros partir à l’aventure avec épée magique qui tire des lasers pour sauver
princesse enlevée par grand méchant vilain pas beau (car souvent roux).
Bienvenue à Hyrule.
Vous commencez l’aventure en ouvrant vos petits yeux encore plein de sommeil après avoir dormi à peine quelques jours
(voyons ! on ne change pas les bonnes habitudes…).
Alors que Link se rend au palais pour tenter une dernière fois de s'attirer les bonnes grâces de la princesse Zelda, celle-ci se fait tirer le portrait et... (attention spoil, révélation surprenante !)…enlevée par un vilain méchant !
Comme quoi, le narcissisme peut être parfois dangereux.
Afin de la sauver, Link acquiert alors un pouvoir inédit : il mange un Van Gogh et peut désormais dessiner son autoportrait un peu partout sur les murs, et ainsi accéder à des zones particulières.
Comme quoi, le narcissisme peut parfois aider.
De nombreux items seront toujours là pour vous aider, objets que vous allez acquérir tout au long de l’aventure à travers les nombreux donj…
ah ben non, en fait on les a dès le départ.
En effet, Lavio, un SDF étrange avec un masque de lapin qui squatte sans vergogne votre maison, vous propose moulte items, moyennant quelques rubis (c’est la crise jusque dans les jeux vidéo). Cependant, au début de l’aventure, Lavio vous précise qu’il vous les loue jusqu’à votre mort (un peu comme Steam en fait..). Ce n’est pas peu dire, car il récupère tous ses biens dès lors où un boss vous fait la peau. Vous êtes alors contraints de lâcher quelques rubis à chaque fois…ou tricher, comme moi, en recommençant le jeu pour garder votre bourse pleine. Plus radine qu’une Auvergnate, tu meurs. Mais fort heureusement, Lavio vous proposera plus tard de vous les vendre. Si toutefois vous avez les moyens.
La particularité de ce nouvel opus est la présence d’un monde parallèle (un peu comme dans A Link To The Past, effectivement), Lorule. Link y pénètre par des failles et grâce à l’influence du LSD.
Pendant votre voyage, vous devrez activer des girouettes, qui vous permettront
- De sauvegarder votre partie
- de vous téléporter à cet endroit grâce à une sorcière qui…devient invisible au bout d’un moment :
- de vous conseillez de faire une pause,
habitude de Nintendo lorsque les joueurs passent plus d’une heure sur une console.
Il n'y a pas de compteur d'items, les objets consomment de l'endurance à chaque utilisation.
On remarque par ailleurs que Link devrait vite reprendre la musculation à la façon dont il galère à soulever une bombe...
Vous n’avez pas de petite créature qui vient vous aid…enfin plutôtcasser les pieds. Vous vous rappelez d’elle ? Si si, cette petite Attention Whore* réclamant à tout prix votre attention avec des cris « Hey ! Listen ! Hey ! Watch out ! Hey ! Hey ! », tout ça pour vous montrer une porte fermée en vous disant « Oh non ! Cette porte est fermée à clé ! Il faut une clé pour l’ouvrir ! » (Sans blague ?), j’ai nommé la plus pénible et inutile des fées… Navi ! On l’applaudit bien fort !
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Plus sérieusement…
Que vous ayez déjà joué à un Zelda ou non, ce jeu est parfait quoi qu’il arrive. Il ravira petits et grands, fans ou moins fans. Son histoire est riche, ses musiques toujours aussi grandioses, son gameplay aussi fascinant que ses grands frères, les donjons sont toujours aussi prenants,
avec une difficulté parfaitement dosée qui peut autant vous frustrer que vous ébahir. Dès lors que Lorule vous est accessible, l’ordre dans lequel vous faites les 7 différents palais (avec toujours ce même délire entre les éléments et tout ce qui est cher à la culture japonaise : temple de l’eau, du feu, du sable, des ténèbres, de la glace, des sushis etc.) n’a que peu d’importance. Vous prenez du plaisir à jouer, c’est tout.
Mon unique regret ? Qu’Hyrule Historia soit sorti avant ce jeu.
Conclusion :
Si vous aimez Zelda, jouez à ce jeu.
Si vous n’avez jamais joué à Zelda, jouez à ce jeu.
Si vous n’aimez pas Zelda, allez au diable et jouez à ce jeu.